Une alliance Alstom – General Electric intègre les EMR

25 Juin 2014
Industrie
Patrick Kron (à gauche), Président-Directeur Général d’Alstom, et Jeffrey Immelt (quatrième en partant de la gauche), Président-Directeur Général de General Electric.

Patrick Kron (à gauche), Président-Directeur Général d’Alstom, et Jeffrey Immelt (quatrième en partant de la gauche), Président-Directeur Général de General Electric. © Alstom

Après deux mois de négociations, General Electric et Alstom se sont entendus sur un projet d’alliance. Il prévoit notamment la création de trois co-entreprises dans le secteur de l’énergie. L’une d’elles interviendra dans les énergies renouvelables.

 

Alstom garde la main sur les énergies renouvelables. Si l’accord convenu vendredi 20 juin avec General Electric permet au groupe français de se recentrer sur ses activités transport, il prévoit aussi la création de trois co-entreprises dans des domaines stratégiques de l’énergie.

 

Elles abriteront les équipements liés au nucléaire, les réseaux intelligents et les énergies renouvelables. Ces trois unités, détenues paritairement par les deux groupes, garderont leur siège social en France.

 

2,5 milliards d’euros pour les co-entreprises

 

Alstom, investi dans l’hydrolien et l’éolien offshore, reste donc un acteur majeur des EMR. Ses turbines Haliade 150, qui seront construites dans les usines de Saint-Nazaire et de Cherbourg, équiperont notamment trois des six parcs d’éoliennes prévus au large des côtes françaises.

 

Plus largement, l’accord conclu entre les deux groupes prévoit la cession d’une grande partie de la branche énergie d’Alstom à General Electric pour 12,35 milliards d’euros. Cette somme permettra à Alstom de renforcer ses activités transport et d’investir 2,5 milliards d’euros dans les trois co-entreprises. L’État français, très impliqué dans les négociations, entrera à hauteur de 20 % dans le capital d’Alstom.