
Les Pays-Bas sont très présents dans l’Ouest de la France pour y explorer les potentiels de partenariats technologiques. Particulièrement visées, les énergies marines renouvelables, et notamment les énergies hydrolienne et marémotrice. Une mission est proposée en octobre prochain, au moment du salon Offshore Energy à Amsterdam du 23 au 25 octobre. Avis aux intéressés.
Le Netherlands Business Support Office (NBSO) est l’agence de développement économique des Pays-Bas. Il possède une vingtaine de bureaux dans le monde entier, dont 2 en France, à Nantes et Lyon. L’activité du NBSO est multi-filière mais cible toutefois des secteurs prioritaires, en lien avec l’innovation, l’économie durable et l’environnement. « Les EMR sont donc pour nous un sujet de grande mobilisation, et c’est pour cela que nous sommes implantés à Nantes où les acteurs des filières maritimes sont très nombreux », explique Annelies Dijkema, chargée d’affaires du NBSO à Nantes.
La dynamique néerlandaise
Aux Pays-Bas, l’énergie de la mer pèse d’un bon poids, avec notamment quatre parcs éoliens offshore en activité : Egmond aan Zee (108 MW), Princess Amalia (120 MW), Luchterduinen (129 MW) et Gemini (600 MW). Au total, 957 MW (fin 2017, source EurObserv’ER) qui mettent le pays au 4e rang européen (6,3 % du total européen) et au 5e rang mondial. « Notre filière de l’énergie maritime a accumulé les expertises et souhaite à la fois s’exporter et mettre en place des partenariats internationaux, notamment en France et en Pays de la Loire, reprend Annelies Dijkema. Les acteurs néerlandais sont persuadés qu’il existe des potentiels de travail en commun, avec des approches sans doute complémentaires ».
Une mission à Offshore Energy en octobre
Parmi ces interlocuteurs, on peut citer le cluster GROW, qui regroupe les principales entreprises et institutions de l’éolien offshore, ou encore le DMEC (Dutch Marine Energy Center / Centre néerlandais de l’énergie marine) : ce réseau à but non-lucratif active les enjeux de la R&D et de l’innovation dans tous les secteurs de l’énergie marine, pilotant notamment le centre d’expérimentation d’énergie marémotrice de Den Oever, qui appartient comme SEM-REV au projet européen FORESEA.
Autour de différentes solutions potentiels de l’énergie marine, le DMEC mène une démarche offensive vers les acteurs français des EMR en cette année 2018. À l’occasion du grand salon Offshore Energy à Amsterdam (23 et 24 octobre), le DMEC organise une mission d’envergure à l’intention des entreprises et centres de recherche français. D’abord au salon lui-même, et ensuite lors de visites de terrain, sur des sites et réalisations qui font référence.
Des solutions innovantes dans le delta néerlandais
« Dans un premier temps, le DMEC veut rassembler autour de son pavillon des participants français, et favoriser à leur bénéfice l’organisation d’un maximum de rencontres technologiques et rendez-vous d’affaires pendant le salon. Ensuite, le DMEC propose aux participants d’aller sur le terrain, pendant 2 journées (25 et 26 octobre), pour des visites de haut niveau sur les énergies marines ». Deux journées pour découvrir les centres de recherche néerlandais et notamment le grand projet de rénovation de la digue Afsluitdijk, ainsi des technologies liées à l’énergie marémotrice, au houlomoteur ou à l’exploitation des différences de gradients de salinité, « La France possède l’un des potentiels d’énergie marine les plus puissants au monde, ainsi que de nombreux acteurs, industriels et chercheurs, qui ne manqueront pas d’être intéressés par la découverte in situ de nos projets, assure Annelies Dijkema. Cette mission exploratoire devrait permettre d’identifier des bases pour le développement de projets conjoints ».
Limite des inscriptions : 14 septembre 2018
Contacts : Philip Mulder (pmu@navingo.com), Annelies Dijkema – NBSO Nantes (a.dijkema@nbso-nantes.fr)
Pour plus d’informations, consulter le programme de la mission.